Élection de Netumbo Nandi-Ndaitwah : l’UFR félicite la nouvelle et toute première femme Présidente de Namibie.

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Ce vendredi 21 mars marque une avancée historique en Namibie : Netumbo Nandi-Ndaitwah devient la première femme à accéder à la présidence du pays. Une victoire qui résonne bien au-delà des frontières namibiennes, tant l’égalité en politique reste un combat de longue haleine. L’Union des Femmes Réunionnaises (UFR) salue cette élection et rappelle, chiffres à l’appui, combien la parité dans les hautes sphères du pouvoir demeure un défi mondial.

Voici leur communiqué.

« Ce vendredi 21 mars, Netumbo Nandi-Ndaitwah est officiellement devenue la première femme présidente de la Namibie. Elle rejoint ainsi les cinq seules autres femmes à avoir accédé à la plus haute fonction politique sur le continent africain telles qu’Ellen Johnson Sirleaf au Libéria, Joyce Banda au Malawi.

Netumbo Nandi-Ndaitwah a arraché sa première victoire aux primaires de son parti, à la force de ses convictions face à des opposants qui contestaient sa légitimité de par son sexe. Nous saluons son accession au plus haut sommet de l’État Namibien, ainsi que son parcours de militante, d’ancienne exilée politique, de parlementaire engagée.

Sur les 195 pays du monde, et à partir du 1er janvier 2025, il n’y a que 25 pays où ce sont des femmes qui sont cheffes d’Etat et/ou de gouvernement. Au rythme actuel selon l’ONU, il faudra 130 ans pour accéder à une parité dans les décisions politiques du plus haut niveau. Il n’y a que 9 pays dans lesquels les femmes occupent 50% des postes de ministres à la tête de domaines politiques. Et même alors, toujours selon l’ONU, les cinq portefeuilles les plus couramment assignés aux femmes sont les suivants : Femme et égalité des sexes, Famille et Enfance, Inclusion sociale et développement, Protection sociale et sécurité sociale, et enfin Culture. Si tous ces domaines sont importants dans la gestion d’un pays, il est déplorable de constater que même lorsqu’on juge une femme digne d’occuper un poste de ministre, ses prérogatives restent genrées et stéréotypées, et que les femmes sont, le plus souvent, tenues à l’écart des ministères régaliens tels que la Justice, l’Intérieur où encore la Défense.

Ces faits et ces chiffres démontrent à quel point chaque avancée vers l’égalité est cruciale, et pourquoi l’élection de Mme Nandi-Ndaitwah à la tête de la Namibie est un jalon à célébrer, pour les femmes d’Afrique et du monde entier. La parité en politique a toujours été un grand combat de l’UFR, combat que nous ne cesserons de mener. C’est pourquoi nous appelons les Réunionnaises à se mobiliser afin d’occuper les espaces publiques et les postes de pouvoir, afin de construire l’avenir de la Réunion. »

L’Union des Femmes Réunionnaises.

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