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Jean-Jacques Morel dénonce la gestion de la NRL et le transfert de prisonniers mahorais

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Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Jean-Jacques Morel, représentant du groupe Objectif Ré’Union et leader de l’opposition au Conseil régional, a abordé deux sujets brûlants qui divisent actuellement la population réunionnaise : la gestion de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) et le déplacement des prisonniers de Majicavo, à Mayotte, vers les prisons de La Réunion.

La Nouvelle Route du Littoral : une construction qui divise

Jean-Jacques Morel a ouvert sa conférence en critiquant le projet de la NRL, qu’il considère comme un échec financier et organisationnel. Depuis son lancement, la construction de cette infrastructure, qui devait initialement relier Saint-Denis à La Possession en toute sécurité, a accumulé des retards considérables. « Le projet de la NRL est devenu un gouffre financier qui pèse sur les contribuables », a déclaré Morel. « Nous sommes loin des promesses initiales, et chaque jour de retard se traduit par des millions d’euros supplémentaires. »

Selon lui, les surcoûts et les délais prolongés témoignent d’une mauvaise gestion du projet par l’actuelle majorité régionale. Il a également souligné que la transparence autour des dépenses et de l’avancement des travaux faisait défaut. « Il est temps que les Réunionnais sachent combien va réellement coûter cette route et quand elle sera enfin terminée. »

Transfert de prisonniers de Mayotte : une mesure contestée

Jean-Jacques Morel a également abordé la question du transfert de prisonniers de Majicavo, à Mayotte, vers les prisons réunionnaises, une décision qui a provoqué de vives réactions. Selon lui, les prisons de l’île ne sont pas adaptées pour accueillir ces 27 détenus supplémentaires, car elles sont déjà confrontées à un problème chronique de surpopulation. « Les établissements pénitentiaires de La Réunion sont pleins à craquer, et cette décision de transférer des détenus de Mayotte ici ne fait qu’aggraver la situation », a-t-il affirmé.

Morel propose que ces prisonniers soient envoyés en métropole, où les infrastructures sont plus vastes et mieux équipées pour gérer un afflux de détenus. Il a également exprimé ses inquiétudes quant à la libération future de ces prisonniers : « Si ces détenus finissent par être relâchés sur notre île après avoir purgé leur peine, cela pourrait venir aggraver les chiffres de la délinquance, qui sont déjà préoccupants. »

Une solution : construire une nouvelle prison à La Réunion

Pour remédier à cette situation, Jean-Jacques Morel a suggéré une solution radicale mais nécessaire : la construction d’une nouvelle prison sur l’île. Il a proposé que les autorités locales, qu’il s’agisse du département, de la région ou des communes, mettent à disposition du foncier pour permettre à l’État de bâtir un nouvel établissement pénitentiaire, idéalement situé dans le sud de La Réunion. « Il est impératif que nous trouvions des solutions à long terme pour gérer la surpopulation carcérale et assurer la sécurité des citoyens », a-t-il insisté.

D’après Morel, la création d’une nouvelle prison permettrait de mieux répartir les détenus sur le territoire et de décongestionner les établissements actuels. « Une nouvelle prison offrirait des conditions de détention plus humaines et permettrait de mieux encadrer les détenus en vue de leur réinsertion. »

Un appel à la responsabilité et à la transparence

La conférence de presse s’est conclue par un appel à la responsabilité de l’État et des autorités locales. Jean-Jacques Morel a souligné que des décisions claires et transparentes devaient être prises rapidement pour résoudre ces deux dossiers sensibles. « Qu’il s’agisse de la NRL ou de la gestion des détenus, il est essentiel que les responsables politiques prennent leurs responsabilités et agissent dans l’intérêt des Réunionnais », a-t-il conclu.

Avec ces prises de position, Jean-Jacques Morel marque une fois de plus sa volonté de mettre en lumière les dysfonctionnements qu’il attribue à l’actuelle majorité régionale et au gouvernement, tout en proposant des solutions concrètes pour l’avenir de l’île. Il reste à voir comment ses propositions seront accueillies et si elles ouvriront un débat plus large sur ces questions cruciales pour La Réunion.

5 Commentaires

  1. ces prisonniers mahorais devraient retourner chez eux , ont saient bien qu’ils vont rester ici , et auront un logement et viendront grossir le tas d’agresseurs qui sévissent déjà partout dans l’île , On ne veut pas d’eux chez nous , car l’état va encore nous faire payer pour eux il ne faut pas oublier que même les non imposable vont payer pour ces M….

  2. Déjà que la France y connait pu comment faut fait pou règle la situation carcérale en dan comme toute cet la fine sortie… construire un autre prison va change cossa. Ces prisonniers une fois leur liberté rendue on en fait quoi ? Y peut pas contester et dire que nous en veux tout simplement pas? Finalement y donne à nous l’argent nout bouche lé scellée nout main pied amarés ficellés comme un momie. Cet la pou fout le souk li prends pas dan son prison li… pas folle la guêpe li tire dan cet la sienne li envoie pou fout le bordel su Mayotte et c’est la Reynion qui « accueille »…

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