Le bilan du drame survenu à Ambohimalaza, à Antananarivo, le 14 juin dernier continue de s’alourdir. Une adolescente de 17 ans, hospitalisée à l’hôpital HJRA après avoir été victime d’un « empoisonnement délibéré », selon les autorités malgaches, lors d’une fête d’anniversaire, est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle devient ainsi la 30e personne à perdre la vie dans cette tragédie qui bouleverse toujours l’opinion publique. La jeune fille faisait partie des invités du rassemblement, organisé par une amie, où plusieurs convives ont consommé des aliments suspectés d’avoir été contaminés.
Selon les témoignages, sa sœur aînée, issue de la même fratrie, avait elle aussi succombé quelques jours plus tôt. Leur mère, dévastée, a partagé la nouvelle avec la presse dans les larmes et la douleur.
Alors que la population est bouleversée par ces décès, les autorités malgaches restent très discrètes sur l’affaire. Elles s’obstinent à qualifier les faits d’empoisonnement criminel, mais refusent de révéler la nature exacte du poison, bien qu’elles affirment avoir reçu les résultats des analyses effectuées en France. Ces résultats écarteraient la piste du botulisme, mais sans fournir davantage d’explications. Or, selon plusieurs médias internationaux, le laboratoire cité ne disposerait pas des moyens techniques nécessaires pour confirmer ou infirmer la présence de toxines botuliques. Un flou qui alimente les doutes. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une communication opaque, voire manipulatrice, de la part des autorités, qui semblent mener en bateau une population en quête de vérité.



Bun faut demander à la France de faire des analyses. Tout l’monde sera fixé !