Drame à Nantes : François Bayrou appelle à un sursaut national face aux violences juvéniles

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Une attaque au couteau survenue ce jour au collège-lycée Notre-Dame de Toutes-Aides a bouleversé la communauté éducative et l’ensemble du pays. Une adolescente y a perdu la vie, tandis que trois autres personnes ont été blessées. Le Premier ministre François Bayrou a exprimé sa “vive émotion” et adressé ses “sincères et douloureuses condoléances” à la famille de la victime. Il a également témoigné de son soutien aux proches des blessés et aux personnels de l’établissement.

Dans un communiqué diffusé en fin d’après-midi, le chef du gouvernement a dressé un constat alarmant : celui d’une violence enracinée au sein d’une frange de la jeunesse française. Selon lui, ce nouveau drame interpelle la société dans son ensemble sur les questions d’éducation, de transmission des valeurs et de respect de la vie humaine.

Une réponse immédiate et des mesures à venir

En réaction, François Bayrou a exigé une intensification des dispositifs de sécurité aux abords et à l’intérieur des établissements scolaires, sur la base d’une circulaire conjointe du 26 mars dernier. Il a chargé la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale ainsi que le ministre d’État de l’Intérieur de mettre en œuvre cette instruction sans délai.

Mais le Premier ministre entend aller plus loin. Il a demandé que des propositions concrètes lui soient remises d’ici quatre semaines, afin de freiner l’essor des violences impliquant des mineurs et l’usage d’armes blanches. Pour conduire cette mission, deux personnalités ont été désignées : Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée nationale, et le préfet François Ravier. Ils auront la responsabilité d’animer un groupe de travail réunissant l’ensemble des ministères concernés.

Vers un encadrement renforcé des armes blanches

Ce groupe devra formuler des mesures opérationnelles sur la vente, le transport et la détention d’armes blanches. L’objectif affiché est de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour endiguer un phénomène que les autorités jugent désormais préoccupant.

Par cet appel à un “sursaut collectif”, François Bayrou souhaite engager la société tout entière dans une réflexion profonde et une action déterminée. Il affirme que ce combat ne peut se limiter à la seule mobilisation de l’État : il nécessite l’implication des familles, des éducateurs, des élus et de l’ensemble des citoyens.

3 Commentaires

  1. Ils n ont pas voulu remettre en marche lez centres fermes
    Juger les mineurs delinquants comme des adultes
    Ben voila
    Ils ont 17 ans et savent qu ils ne risquent rien … ah si une remontrance mais pas trop hein il faut que ca soit pedagogique il parait

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