Domenjod : les deux mineurs évadés interpellés au Port et placés en garde à vue

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Deux mineurs incarcérés au quartier pour mineurs du centre pénitentiaire de Domenjod ont profité d’une permission de sortie pour prendre la fuite ce mardi, avant d’être retrouvés et interpellés en moins de 24 heures par les forces de l’ordre au Port.

Âgés de 17 ans, les deux jeunes détenus — condamnés respectivement pour extorsion avec arme et incendie volontaire — s’étaient vus accorder une sortie encadrée dans le cadre de leur préparation à la réinsertion. Ils étaient accompagnés d’un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour un repas au Chaudron, suivi d’un passage au RSMA. Mais à l’issue du déjeuner, ils ont refusé de regagner l’établissement pénitentiaire et se sont volatilisés dans les rues.

Un incident révélateur des limites du dispositif

Le syndicat FO Justice s’est rapidement exprimé, dénonçant l’absence de moyens coercitifs pour les éducateurs de la PJJ.

« Ils accompagnent, discutent, mais ne peuvent intervenir physiquement ni courir après un mineur en fuite. Ce sont les limites d’un système qu’il faut repenser, notamment sur le plan du profilage et de l’encadrement », souligne Vincent Pardoux, secrétaire régional FO Justice Réunion-Mayotte.

Une infraction qualifiable d’évasion ?

Selon Maître Sébastien Navarro, avocat au barreau de Saint-Denis, cités par nos confrères, ce refus de réintégrer l’établissement peut être juridiquement qualifié d’évasion :

« Même dans le cadre d’une permission légale, le non-retour en prison constitue une infraction passible de trois ans de prison. Étant mineurs, ils encourent la moitié de cette peine. C’est une sanction distincte de leur peine actuelle et qui ne pourra pas se confondre avec elle. »

L’un des adolescents devait initialement être libéré le 20 juin, et l’autre en septembre. Tous deux sont désormais placés en garde à vue, et feront prochainement l’objet d’une sanction disciplinaire au sein de l’établissement pénitentiaire.

3 Commentaires

  1. Mineurs font des bêtises et ils ont droits à une sortie voir restau rapide ou autre leur actes était vol et incendie volontaire pour leur victime comment vivre t’ils après leur agression dommage il nya pa de justice pour les victimes

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