Le traditionnel défilé de chars indiens dans le cadre du Dipavali de Saint-André, ce samedi 15 novembre, a connu, comme à l’accoutumée, un immense succès. Un défilé haut en couleurs auquel ont assisté plusieurs milliers de personnes venues de toute l’île. Preuve que « nout’ vivansam en lumière » n’est pas seulement un slogan mais une flamme qu’il faut entretenir :

De nombreuses vidéos sont à retrouver sur le Facebook Free Dom
La 36e édition du Dipavali (Fête de la lumière) dont le thème est cette année « Nout’ vivansam en lumière » a été inaugurée le mercredi soir, 12 novembre, au parc du Colosse à Saint-André où se tiendra la Mêla indienne jusqu’à ce dimanche 16 novembre. Une inauguration qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le Consul général de l’Inde, des présidents d’associations et de plusieurs élus du conseil municipal. Le député de la 5ème circonscription a été représenté par sa suppléante Flavie Annette-Preto.
Cette inauguration a donné l’occasion au maire Joé Bédier de préciser son ambition, celle de « transformer cette fête en un véritable Festival des Lumières, capable d’attirer des visiteurs de toute l’île, de générer de l’activité économique pour nos artisans, nos restaurateurs, nos commerçants, et nos futurs hôteliers et de rayonner à l’échelle de l’Océan Indien. La culture, ici, n’est pas un supplément d’âme : elle est un levier de développement, une force d’entraînement pour l’économie locale, la jeunesse et l’emploi local », a-t-il souligné. Autre projet qu’a rappelé Joé Bédier : celui de l’IRECI (Institut Régional des Civilisations et de la Culture Indienne) porté avec la Région et la Fédération tamoule de l’île.
« Un little India à Saint-André »
« Cet institut prendra place dans un futur quartier culturel et économique, que nous appelons déjà le Little India de Saint-André. Un lieu de transmission, d’échanges universitaires et artistiques, d’initiatives entrepreneuriales, et d’ouverture sur l’Inde d’aujourd’hui. Parce que nous avons l’histoire, Parce que nous avons la jeunesse, Parce que nous avons la volonté, Saint-André ne sera pas seulement héritière de la culture indo-réunionnaise : elle sera la porte d’entrée de l’Inde en France dans l’Océan Indien », a insisté le maire de Saint-André. Des annonces qu’il avait déjà faites lors de la conférence de presse tenue le vendredi 7 novembre dernier pour annoncer les temps forts de cette 36ème édition de la Fête de la lumière.
En effet, entouré du Dr Selvam Chanemougame, président de l’association Tamij Sangam – qui a initié l’organisation du Dipavali à la Réunion, plus précisément à Saint-André en 1990 – et des élus de sa majorité parmi lesquels Stéphanie Poïny-Toplan, l’adjointe déléguée à la Culture, ainsi que de Sandilene Moutounaïck, responsable de l’événementiel à la mairie, le maire Joé Bédier avait rappelé le message universel porté par le Dipavali « victoire de la lumière sur l’obscurité, du savoir sur l’ignorance, du bien sur le mal. Dans un monde secoué par les crises, les guerres et les replis, cette symbolique résonne plus que jamais. La lumière, c’est la paix. La lumière, c’est la connaissance. La lumière, c’est l’humanité qui refuse de céder à la peur. En allumant cette lampe ce soir, nous rappelons que La Réunion est un modèle de vivre- ensemble, un exemple que le monde peut regarder avec respect et admiration « , avait-il dit:
Une fête qui se déroulera du 12 au 16 novembre avec la partie mêla au parc du Colosse. Sans oublier le traditionnel grand défilé des chars indiens, le samedi 15 novembre, à partir de 18 heures, « dans centre-ville rénové » a insisté Joé Bédier. Le Dipavali, cette fête emblématique, également connue sous le nom de Fête de la Lumière, est un événement culturel et cultuel majeur qui rassemble chaque année toute la population de l’île autour de célébrations festives et conviviales. À Saint-André, cette manifestation phare est l’occasion de mettre en avant la richesse de la culture indienne et de renforcer les liens entre les différentes communautés de l’île.
60 000 personnes attendues, 2 000 défilants, 80 exposants, plus d’une centaine d’associations
Comme chaque année, le défilé attirera plus de 20 000 personnes dans les rues de la ville. Mais, globalement, la commune de Saint-André, qui porte cette manifestation, attend près de 60 000 personnes durant les 5 jours de festivités. Mêla au parc du Colosse avec pas moins de 80 exposants locaux et Indiens, des food-court, de l’animation en journée, de la danse et de la musique indiennes. Mais aussi des expositions à la médiathèque de Champ-Borne et un char itinérant qui fera le tour des quartiers de la commune. Sans compter les 2 000 défilants et la centaine d’associations venues de toute l’île pour le défilé du 15 novembre. En tout cas, le public y est attendu très nombreux. Ecoutez Stéphanie Poïny-Toplan, l’élue municipale déléguée à la Culture qui nous donne toutes les informations concernant le Dipavali 2025; Elle est au micro d’Yves Mont-Rouge :
« Nout’ vivansam en lumière » : c’est le thème choisi cette année par la municipalité. « Un thème qui reflète à la fois l’âme de notre territoire et l’esprit de cette fête. À l’origine cultuelle, le Dipavali s’est imposé au fil des années comme un rendez-vous culturel, artistique et populaire majeur, reconnu bien au-delà de nos frontières. Il incarne la victoire de la connaissance sur l’obscurantisme et rappelle la richesse de notre multiculturalisme, qui fait de Saint-André un territoire unique en France », a souligné Joé Bédier.

Au-delà du côté culturel et festif, le maire a précisé que le Dipavali est aussi l’occasion de faire passer un message, celui de « la fraternité, de la bienveillance, de l’unité, de la paix, du respect de soi-même et de l’autre » car, selon lui « dans un monde secoué par les crises, les ruptures et les conflits, le Dipavali nous rappelle la force de nos liens : ceux qui unissent La Réunion à l’Inde, mais aussi ceux qui rassemblent les Réunionnaises et les Réunionnais, quelles que soient leurs origines. Cette fête nous invite à la paix, au respect, à la justice et au partage ».
Et le maire de préciser encore : « cette année, les chars s’inspireront de l’épopée du Ramayana, légende fondatrice qui raconte la victoire du bien sur le mal. Ce message résonne particulièrement aujourd’hui. Partout autour de nous, l’actualité nous rappelle que la paix n’est jamais acquise. Elle se construit, se protège, se cultive. Le Dipavali nous rappelle que la lumière finit toujours par triompher. À Saint-André, nous faisons de cette manifestation un moment fort de communion, de transmission et de fierté. Elle nous unit, nous réunit, et nous élève ».
Des « charrettes bœufs » à la place des chevaux
C’est bien dans cet esprit qu’a été lancé, en 1990, cette fête de la lumière, « une fête qui ne se déroule pas entre quatre murs, mais une fête réunionnaise, ouverte à toutes et à tous ». Ecoutez le Docteur Selvam Chanemougame, président de l’association « Tamij Sangam », qui est à l’origine de l’organisation du Dipavali à la Réunion :
Nouveauté du défilé cette année : les « charrettes bœufs » remplaceront les chevaux. Joé Bédier a expliqué, « sans polémique aucune » que la municipalité a souhaité montrer des bœufs plutôt que des chevaux. « Parce que la vache est sacrée dans la religion hindoue ». Et aussi « parce que nous n’avons pas de bail à vie avec les associations, ce qui fait qu’on peut en changer chaque année afin de donner une chance à différentes associations ».

« Au niveau des chars, il y en aura une dizaines dont quatre confectionnés par les associations locales et 6 autres par les artisans venus de l’Inde. Comme chaque année, c’est le char de la chapelle Front de mer de Sainte-Suzanne qui clôturera le défilé », a précisé Sandilene Moutounaïck, la responsable événementiel à la mairie de Saint-André.
A retenir : l’inauguration du Dipavali 2025 aura lieu le mercredi 12 novembre à partir de 17h30 au parc du Colosse. La mêla indienne, au même endroit, se déroulera du 12 au 16 de 9 heures à 21 heures, avec animations et spectacles divers. Avec possibilité de se restaurer sur place. L’entrée est gratuite à la mêla. Le défilé de chars partira à la tombée de la nuit (aux environs de 18h30) devant la mairie du centre-ville le 15 et s’achèvera au stade Sarda-Garriga avec un grand spectacle et l’incontournable feu d’artifice. Ne pas non plus oublier le Hôli (fête des couleurs) le dimanche 16 novembre à partir de 10h30 au parc du Colosse.
Le samedi 15, jour du défilé de chars indiens, des perturbations sont à prévoir comme chaque année au niveau circulation aux abords de la mairie. Un plan de circulation sera mis en place. Les changements concernent l’Avenue de la République et la Rue de la Communauté qui seront totalement fermées à partir de 12 heures.
Huit parkings gratuits seront à la disposition du public au centre-ville : ancienne Poste (rue de la Gare); Super U; Leader Price; Médiathèque; Lacaussade; Run Market; Lycée Jean-Perrin et gymnase Joseph Bédier.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir le programme :
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Pourquoi l’évêque Chane Teng qui prie Bouddha et fait le semblani chinois pour ses ancêtres dans l’église, n’était pas là pour partager la joie de la culture tamoule locale ? Les malabars c’est pas le « peuple de Dieu »? Il y a quand même un collège et un lycée catholiques qui tournent avec des millions, grâce à l’argent des malbars dans cette ville !!!
À mon humble avis L’EAU est la priorité absolue !!!!
Ensuite viens le logement et la sécurité !!! donc la fête c’est bien mais seulement quand tout le reste est OK !!!
les canalisations c’est pas la déesse Lakshmy, c’est Selly, celui qui se prend pour un dieu de la CIREST c’est lui qui a coupé l’argent pour rénover.
D accord avec vous guillom pas reg unique st andre la chef v gagne l point mai zot pense les parents l comment l pourquoi nou la rien demandé mr le maire dernierme dit n a régie dan chaque quartier koier zot pou fait l année zot ler pu la profite zot dernier moment dégage la zot appuie su un bouton déclencheur et la fait tilte la gros erreur pu rien 2026 premier vole des incompétent
DEJA OCCUPE LE CAS DES MAHORRAIS QUE Lé TROP NOMBREUX A ST ANDRéE, APRéS OU VA OCCUPE LA FéTE MALBAR ET DE l’EAU????
La compétence de l’eau c’est la cirest mais le problème, quand on fait des travaux on ne le fait pas à moitié quand la cirest y demande de changer les tuyaux que certains ont plus de 50 ans y fui et que le bedier y dit non, pour moi c’est de l’hypocrisie en vers ces habitants et la il prône le vivre ensemble arrête fait la com espèce d’incompétent
Malheureusement vous n’aurez le temps de rien faire… je vous aimait bien mais sur beaucoup de choses vous êtes un maire fantôme. Les festivités ne suffisent pas. Il faut de l’eau, de la nourriture pour la cantine. Il de la lumière toute l’année dans les rues. Il faut rénover la médiathèque, les gymnases. Il faut mettre de l’ordre dans la mairie. Trop de choses que vous n’avez pas su faire.
Pour l’eau, c’est la Cirest, Selly et le Département, Melchior… Un gère la CISE et l’autre, le basculement…
D accord avec vous Brice pou la cantine y une chef de régie ki veut d apres les bruit couloirs toujours géré et mené a la baguette c est ell ki décidé prend les décisions les otres exécute mai nou parents été privé de régie cressonniere koi ell la fait rien balance a nous droite gauche pou inscriptions su d otre secteur ok la apparemment régie unique c est koi sa tete pas bon sa ter réfléchi arrête fait la merde et la mairie laisse a ell faire et ben non nous parents le changement simple 2026 come sa va éviter a zot travail dan vide c est nous décideurs la chef aller travailler dan l école 2026