Deux évacuations en conditions extrêmes : le PGHM de La Réunion intervient au Maïdo puis au Piton de la Fournaise

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Les secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) ont été mobilisés à deux reprises ces derniers jours dans des conditions particulièrement difficiles. Brouillard dense, pluie persistante, terrain détrempé et visibilité quasi nulle ont rendu toute intervention héliportée impossible, obligeant les militaires à mener les deux opérations uniquement par caravane terrestre.

La première intervention a eu lieu la semaine dernière sur les hauteurs du Maïdo. Une randonneuse d’une soixantaine d’années, victime d’une blessure à la cheville, se trouvait dans une zone escarpée située sous « Ti Col », avec près de 300 mètres de dénivelé à remonter. L’équipe de secours a dû progresser lentement, dans un environnement rendu glissant par les intempéries.

La seconde évacuation s’est déroulée ce mercredi sur les pentes du Piton de la Fournaise. Un randonneur, lui aussi traumatisé à la cheville, a dû être pris en charge sur un terrain volcanique instable, sous une pluie continue et avec une visibilité réduite à quelques mètres. Là encore, seule une caravane terrestre était envisageable.

Lors de ces deux missions, les militaires ont utilisé un nouveau modèle de brancard doté d’une roue motorisée, actuellement en phase de test. Cet équipement, bien que n’allégeant pas totalement le portage d’une centaine de kilos, facilite la progression dans les secteurs pentus ou détrempés et permet aux équipes d’avancer plus efficacement dans des situations hostiles.

Ces interventions rappellent la complexité du secours en montagne à La Réunion, où les conditions météorologiques et la configuration des lieux peuvent rapidement transformer un simple blessé en opération délicate.

Le PGHM renouvelle à cette occasion un message de prudence. Avant toute randonnée, il est recommandé de vérifier les prévisions météo, de préparer un sac adapté comprenant vêtements chauds, protection contre la pluie, trousse de premiers secours, couverture de survie, lampe frontale et téléphone chargé accompagné d’une batterie externe.

Les gendarmes rappellent également que les secours en montagne peuvent mobiliser d’importants moyens, parfois dans des conditions extrêmes, et qu’une bonne préparation demeure la première protection.

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