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Démission de Lecornu : la crise politique s’aggrave ; Réactions (Podcast-Vidéo)

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La démission du Premier ministre Sébastien Lecornu a fait réagir en masse sur Free Dom.

« Le Premier ministre démissionnaire a accepté, à la demande du Président de la République, de mener d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays dans les 48 prochaines heures.

Le Premier ministre démissionnaire a convié ce matin l’ensemble des chefs de partis du socle commun, ainsi que les présidents des deux chambres du Parlement. Une première réunion s’est donc tenue autour de Gérard LARCHER, Yaël BRAUN-PIVET, Gabriel ATTAL, Edouard PHILIPPE et Marc FESNEAU, représentant François BAYROU.

Le Premier ministre démissionnaire a proposé de concentrer les discussions sur deux priorités qui s’imposent à l’ensemble de la classe politique :

– L’adoption d’un budget pour l’Etat et pour la sécurité sociale,

– L’avenir de la Nouvelle-Calédonie.

Tous ont convenu de ces deux urgences, avec une volonté partagée de trouver une issue rapide. Un échange s’en est suivi sur l’urgence budgétaire et les paramètres d’un compromis possible avec les oppositions.

Le Premier ministre poursuivra ses consultations : il convie chacune des forces politiques entre cet après-midi et demain matin. »

Entre colère, inquiétude et incompréhension, beaucoup d’auditeurs s’interrogent sur l’avenir politique du pays et sur la suite du quinquennat Macron.

Retrouvez un premier tour d’horizon de vos réactions dans le podcast du jour.

Sébastien Lecornu a présenté ce lundi sa démission du poste de Premier ministre, une décision acceptée par le président de la République.

Réactions :

Jean Hugues RATENON, député de la Réunion :

« Je m’étais dit que je ne prendrais pas la parole aujourd’hui, par respect pour la période de deuil que je traverse, et que je réserverais mes mots à la presse demain. Mais la situation exceptionnelle que traverse notre pays appelle un acte exceptionnel.

La France s’enfonce dans une crise politique et institutionnelle sans précédent. Les résultats des élections législatives ont révélé ce que tout le monde sait désormais : il n’existe plus de majorité pour gouverner. Le pays est bloqué, le Président reste borné, les institutions sont fragilisées, et la confiance des Français est à son plus bas niveau.

Dans ce contexte, le président de la République doit tirer les conséquences de cette impasse : il doit démissionner. La seule voie démocratique et responsable est de rendre la parole aux Français à travers une élection présidentielle anticipée. Ce sera alors au peuple de redonner une direction claire, une majorité stable et un mandat légitime à la France.

Si le Président refuse de démissionner, il doit absolument dissoudre l’Assemblée nationale. Il doit s’engager publiquement : en cas d’absence de majorité claire à l’issue de nouvelles élections législatives, il devra démissionner.

La démission, ce matin, de Sébastien Lecornu, fraîchement nommé, confirme la fin de l’ère Macron. Chaque jour qui passe sans décision aggrave la crise et affaiblit un peu plus notre démocratie. L’heure n’est plus à la manœuvre, mais au courage et à la clarté. Cette situation ne peut plus durer. La France mérite mieux que l’immobilisme. Elle mérite la vérité, la responsabilité et le retour au peuple. »

Audrey Bélim, sénatrice !

« Emmanuel Macron a perdu toutes les dernières élections, et pourtant, il s’obstine à gouverner au travers de ses premiers ministres plus macronistes les uns après les autres. Il n’a plus de majorité et pourtant il s’obstine à refuser la rupture, a minima des compromis. Ses gouvernements ne tiennent même plus le temps de se faire renverser. Il ne suffisait pas « de peu pour que cela fonctionne ». Et si les raisons de l’échec d’un gouvernement, dont le temps était compté en heures ou en jours sont profondes et nombreuses, un changement politique radical est plus que jamais vital pour les Françaises et les Français, pour la justice sociale et fiscale qu’ils exigent, pour notre démocratie. Tous les regards sont tournés vers Emmanuel Macron qui doit maintenant sortir du déni pour enfin nommer un Premier ministre de gauche, sur le base d’un programme budgétaire tel que proposé par le Parti socialiste, contre-budget que les Françaises et les Français approuvent très largement et quelles que soient leurs sensibilités.

PLR :

« Avec la démission de Sebastien Lecornu et face à l’instabilité et à l’irresponsabilité dont fait preuve Emmanuel Macron, il est temps que le président prenne ses responsabilités et tire les conséquences de son échec. Son attitude ne fait qu’aggraver les tensions et alimenter la crise que traverse le pays. Le président doit partir. »

PCR :

« Démission de Lecornu : une crise politique profonde qui aggrave la situation sociale et économique

La démission du Premier Ministre, Sébastien Lecornu marque un nouvel épisode d’instabilité au sommet de l’État. Elle illustre une crise politique profonde qui fragilise encore davantage la situation de notre Pays et qui aura des conséquences lourdes sur le plan social et économique.

À La Réunion, où le chômage, la vie chère et les inégalités frappent déjà durement la population, cette crise va encore amplifier les difficultés. Rien de tout cela ne contribue à apaiser les tensions ni à lutter efficacement contre la montée dangereuse des idées d’extrême droite. Bien au contraire, l’absence de perspectives et la désorganisation du pouvoir central risquent d’alimenter davantage le désespoir et les divisions.

Face à cette impasse, le Parti Communiste Réunionnais réaffirme l’urgence d’un véritable projet Réunionnais. Ce projet doit s’inscrire dans une vision à long terme, fondée sur la dignité, la justice sociale et le développement durable et solidaire de notre île. Il doit se traduire par une loi-programme spécifique pour La Réunion, élaborée avec les forces vives et fixant des objectifs clairs pour les 5, 10 et 15 prochaines années.

Cette loi-programme est la seule voie sérieuse pour garantir l’emploi, la formation, la transition écologique, la souveraineté alimentaire et énergétique, et pour lutter durablement contre la pauvreté et les inégalités qui minent notre société.

Face à cette crise politique grave, il appartient désormais au Président de la République de prendre ses responsabilités et de décider des mesures à engager pour sortir de l’impasse. »

 

Le Rassemblement national juge “évidente” la censure du gouvernement Lecornu

Le Rassemblement national annonce qu’il votera sans surprise la censure du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, une décision jugée « évidente » par Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, sur le plateau de BFMTV qui déplore « l’absence de véritable rupture dans la politique actuelle ».

Découvrez le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu

Après près d’un mois de consultations, le Président de la République et le Premier ministre Sébastien Lecornu ont tranché : la première salve de ministres est dévoilée. Un attelage qui mélange reconductions et retours remarqués — à commencer par Bruno Le Maire qui passe aux Armées — en attendant une deuxième vague (ministres délégués et secrétaires d’État) prévue après le discours de politique générale de mardi.
Un Conseil des ministres se tiendra lundi à 16h à l’Élysée.


Ce qu’il faut retenir

  • Un gouvernement “nouvelle formule” : une quinzaine de ministres d’abord, les autres nominations dans la semaine.

  • Méthode Lecornu : cap sur le Budget, sans 49.3, avec l’ambition de « bâtir des compromis avant, pendant et après les séances ».

  • Recul politique : tensions LR/MoDem jusqu’au bout, puis stabilisation autour d’un contrat de gouvernement transmis ce week-end aux groupes alliés.

  • Réactions à chaud : LFI annonce une motion de censure ; le RN parle d’« absence de rupture ».


La composition (1ʳᵉ salve annoncée)

Ministre de l’Éducation nationale : Élisabeth Borne
Ministre des Armées : Bruno Le Maire
Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Jean-Noël Barrot
Ministre de l’Économie et des Finances : Roland Lescure
Ministre de l’Intérieur : Bruno Retailleau
Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Gérald Darmanin
Ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités : Catherine Vautrin
Ministre des Outre-mer : Manuel Valls
Ministre de la Transition écologique : Agnès Pannier-Runacher
Ministre de l’Agriculture : Annie Genevard
Ministre de la Culture : Rachida Dati
Ministre des Comptes publics : Amélie de Montchalin
Ministre des Transports : Philippe Tabarot
Ministre en charge de l’Intelligence artificielle : Naïma Moutchou
Ministre des Relations avec le Parlement : Mathieu Lefèvre
Porte-parole du Gouvernement : Aurore Bergé

Autres mouvements évoqués lors des annonces et briefings :

  • Éric Woerth hériterait de l’Aménagement du territoire.

  • Naïma Moutchou est également citée pour la Transformation et l’Action publiques.

  • Marina Ferrari prendrait les Sports.
    (Ces portefeuilles seront confirmés/complétés lors de la seconde salve.)

Une méthode sans 49.3, cap sur le Budget

Sébastien Lecornu assume une rupture de méthode : pas de 49.3, mais une recherche d’accords transpartisans pour éviter les blocages, au moment d’engager le projet de loi de finances. Après les crispations avec Les Républicains et l’impatience du camp présidentiel, le chef du gouvernement a adressé un document de cadrage aux parlementaires du socle (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI, LR) afin de poser les lignes du futur contrat de gouvernement.


Outre-mer : un signal suivi de près à La Réunion

La nomination de Manuel Valls aux Outre-mer concentre l’attention dans les territoires ultramarins. Les dossiers structurants — vie chère, continuité territoriale, logement, emploi/formation, sécurité civile, transition énergétique — seront des tests immédiats de la ligne gouvernementale. Un premier cadrage est attendu après le Conseil des ministres de lundi.


Et maintenant ?

  • Mardi : discours de politique générale, puis, dans la foulée, deuxième salve de nominations.

  • Semaine parlementaire : prises de contact avec tous les groupes pour sécuriser une majorité de travail autour du Budget et du calendrier des réformes.

Réactions

Cyrille Melchior souhaite la stabilité au service du redressement du pays

« Suite à la nomination du nouveau Gouvernement, Cyrille Melchior, Président du Département de La Réunion salue la nomination de ce gouvernement et souhaite sa stabilité au service du redressement de la France.
Dans un contexte national et international complexe, la France a besoin d’un Gouvernement pleinement engagé et d’une cohésion forte pour mener les réformes nécessaires et poursuivre le redressement économique et social du pays. Cyrille Melchior souhaite à ce nouveau Gouvernement toute la stabilité et la longévité nécessaires pour mettre en œuvre les politiques publiques qui feront avancer la France.
Le Président du Département tient également à souligner l’importance cruciale de la prise en compte des spécificités et des enjeux des Outre-mer, et plus particulièrement de La Réunion, dans la feuille de route du nouveau Gouvernement.
Nous attendons des ministres qu’ils poursuivent avec détermination le dialogue constructif initié avec les collectivités ultramarines et qu’ils apportent des réponses concrètes aux défis de notre département, notamment en matière d’insertion, de solidarité, d’infrastructures et de développement durable’.

Le PLR dénonce « une mascarade politique »

Ce dimanche 5 octobre, Sébastien Lecornu a annoncé la composition du soi-disant «nouveau» gouvernement. Mais personne n’est dupe. Rien ne change : les mêmes visages, les mêmes recettes, les mêmes politiques contre le peuple.

Ce gouvernement n’est qu’un recyclage de l’ancien monde, celui des privilégiés, des technocrates et des serviteurs du capital. Une équipe coupée du réel, incapable d’entendre la souffrance sociale, et obstinée à imposer toujours les mêmes mesures d’austérité, de casse des services publics et de régression sociale.

Pendant que les salaires stagnent, que les prix flambent et que les inégalités explosent, ce pouvoir illégitime s’accroche à ses sièges. Macron gouverne contre le pays, contre le peuple, contre la démocratie.

Ce gouvernement ne représente ni le changement, ni le renouveau, ni l’intérêt général. Il incarne au contraire un système à bout de souffle, celui d’une Cinquième République verrouillée, où quelques-uns décident pour tous. Nous disons : assez. Assez du mépris, assez de l’arrogance, assez de l’injustice. Le temps est venu d’un sursaut populaire et démocratique. Le temps est venu d’une République véritablement solidaire et respectueuse de la volonté des citoyens — à La Réunion comme dans toute la France. »

Ericka Bareigts, fédération réunionnaise du Parti Socialiste : « le Premier ministre reste sourd à la voix des territoires ultramarins »

« Le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté la composition de son gouvernement. S’il affirme vouloir incarner la « rupture », les premières orientations confirment surtout la continuité d’une politique que les Françaises et les Français ont clairement désavouée. Malgré la promesse de ne plus recourir au 49.3, aucune inflexion concrète n’apparaît : la réforme des retraites demeure, la trajectoire budgétaire reste inchangée et les inégalités continuent de se creuser. La fédération réunionnaise du Parti Socialiste déplore que le Premier ministre reste sourd à la voix des territoires ultramarins, où les urgences sociales et économiques exigent des réponses fortes et immédiates.

Nous refusons fermement le doublement de la franchise médicale, mesure injuste qui pénaliserait encore davantage les plus modestes et les malades chroniques. Le Parti Socialiste de la Réunion rappelle ses propositions pour une politique de justice sociale et de solidarité réelle :

– le retour de l’ISF et une taxe sur les grandes fortunes pour financer les services publics ;
– un plan d’urgence contre la vie chère et la précarité dans les Outre-mer ;
– la protection du pouvoir d’achat et la revalorisation du travail ;
– un investissement massif dans la santé, l’éducation et l’emploi local.

Si le gouvernement persiste dans cette voie, le Parti Socialiste n’hésitera pas à déposer une motion de censure. La fédération réunionnaise du Parti Socialiste appelle à une gouvernance plus juste, plus solidaire et réellement à l’écoute des citoyens. Fidèles à nos valeurs, nous resterons mobilisés face aux injustices et à l’inaction. »

 Audrey BÉLIM, sénatrice PS : « Gouvernement Lecornu : rien ne change et les crises s’accumulent »

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a pris plusieurs semaines pour présenter son nouveau gouvernement qui dans la foulée s’est déchiré. Une fois de plus, tout ça pour ça.

Point de rupture. La non-utilisation de l’article 49al3 ne rendra pas de pouvoir d’achat aux ménages à qui la droite macroniste réclame toujours plus pour rembourser les cadeaux fiscaux à ceux qui ont vu doubler leur fortune en 7 ans.
Pas de justice fiscale, pas de justice sociale à venir.

Finalement, le seul point notable est le maintien de Manuel Valls au ministère des Outre-mer. Il fallait de la stabilité pour nos territoires alors que la Nouvelle-Calédonie et Mayotte traversent chacun des crises majeures, que La Réunion est confrontée à une situation inquiétante (crise du BTP, crise du logement) et que les inquiétudes sont vives sur l’avenir des financements européens dont bénéficient les Outre-mer. Un nouveau gouvernement qui semble déjà compter ses jours si ce n’est ses heures.

Comme l’a rappelé Olivier Faure, Premier secrétaire national du PS, « sans changement majeur d’orientation, nous censurerons ce gouvernement.» Tout comme le Parti Socialiste de La Réunion, j’appelle à une politique plus juste, plus solidaire et réellement à l’écoute des Françaises et des Français. »

Perceval Gaillard, député LFI : « rien changer pour que rien ne change »

« 26 jours après sa nomination, le Premier ministre a enfin dévoilé une partie de son gouvernement. En reconduisant la plupart des ministres de Bayrou, en recyclant d’anciens ministres de Barnier, Attal ou Borne, le duo Lecornu/Macron prouve qu’il n’a toujours tiré aucune leçon des élections de 2024 et du renversement des deux gouvernements précédents.
Entêté à mener la même politique injuste et inefficace, rejetée par l’immense majorité des Français, le Président de la République se recroqueville sur son dernier cercle de fidèles, ne faisant toujours aucun cas du résultat des élections qu’il a pourtant lui-même provoquées.
Alors que se prépare un budget antisocial et anti-écologique sur fond d’accord avec l’extrême-droite, un budget austéritaire et récessif, un budget dangereux pour La Réunion et les Outre-mers : plus que jamais nous devons censurer ce gouvernement, illégitime, qui a déjà largement fait la preuve de son incompétence et de son souci de ne servir que les plus riches. Face à ce déni de démocratie, ce gouvernement doit être censuré et la parole redonnée au peuple le plus vite possible

14 Commentaires

  1. Le jour viendra où le nom « Macron » évoquera de très mauvais souvenirs dans l’esprit des gens, allant même jusqu’à être synonyme d’une page très sombre de l’histoire de France. Ce jour là, les gens qui ont soutenu publiquement ce président se feront tout petit. C’est inéluctable.

  2. LE GOUVERNEMENT,Lé A L’IMAGE DES GENTS QUE Z’OT I PLACES ICI ET VENUES DE LA METROPOLE!!! C’EST DE LA PEUT PRéES(COMME LARS ACTUELEMENT(NéNA UNE GROSSES EPIDéMIES DE COQUELUCHE DANS NOTRE ILES ET PERSONNE I EN PARLE PAS MéME PAS LES MEDECINS???QUID???Z’OT Lé COMPLICE AVEC???ECOUTE LES Z ‘AVIS DE DECEES ET ZOT VA COMPRENDRE ET CELA A TOUJOURS éTAIT LE CAS DEPUIS DE NOMBREUX MOIS MAIS QUE SE S’OIT LE MEDECIN OU LES AUTAURITéES SANITAIRES !!! TOUS VAS BIENS A LA REUNION A PART QUE DES PUBLICITéES POU MET QUEL VACCINS OU UN AUTRE MI VOIS VRAIMENT QUE Z’OT Lé COMME GOUVERNEMENT DES INCAPABLES QUE CERTAINEMENT I Fé RENTRE CHEZ NOUS SANS DYPLOMES POURVU QUE Lé MéTROS???

  3. Ca un nouveau gouvernement ? On ne doit pas avoir la même définition de ce mot « nouveau ». Les valeurs de la macronavichy confirmées encore ici avec LEMAIRE, DATY et surtout WOERTH qui vien d’être condamné par la justice. Je crois que Macron a du cire dans les zoreils et MALOYE dan yeux….Donc nouveau gouvernement implique nouvelle censure !

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