CPME : « Ne sacrifions pas la France océanique sur l’autel de l’austérité budgétaire »

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Dans un communiqué, la CPME Réunion indique qu’elle réagit sur la déclaration de politique générale du Premier ministre et de la présentation du projet de budget (PLF et PLFSS) pour 2026.

« Si certaines orientations vont dans le bon sens – notamment la reprise de la baisse de la CVAE, réclamée de longue date par la CPME nationale – le cadre global du budget inquiète profondément nos chefs d’entreprises (TPE-PME et ETI).

Au lieu de relancer la production et la compétitivité, ce budget accroît le coût du travail, fragilisant à la fois les entreprises et le pouvoir d’achat des salariés. Certaines mesures concernant l’Outre-mer (rabots de la LODEOM sociale et de la défiscalisation)  viennent encore plus fragiliser nos territoires déjà durement touchés sur le plan économique et social.

Dans ce contexte, le Président Gérard Lebon et les membres de son Conseil d’Administration ont  rappelé que les entreprises ultramarines ne sont ni le problème, ni un adversaire mais la solution au plein emploi et à la stabilité sociale.

Loin de nous contenter d’avoir une posture purement défensive, et dans le prolongement de notre vision stratégique territoriale PACTES (Prospective, Activités, Compétences, Trésorerie, Engagement, Solidarité), nous déclinons sur notre territoire, la Boussole stratégique de la France océanique adoptée avec nos collègues ultramarins et nous-mêmes.

Ce document offre un phare dans un contexte de brouillard et d’incertitudes. Il peut éclairer le Gouvernement et les parlementaires sur la nécessité d’avoir une ambition pour cette France des océans qui se refuse à la résignation.

La CPME propose alors de construire un futur plus désirable pour le territoire autour de 4 piliers :

  • Justice économique : garantir un traitement équitable des entreprises ultramarines et sécuriser l’emploi local, via un crédit d’impôt « Plein emploi ultramarin » et la création de Bassins d’emploi à dynamiser (BED).
  • Différenciation territoriale : adapter les normes aux réalités insulaires, pérenniser le CIOM, renforcer les prérogatives préfectorales et généraliser la stratégie du Bon Achat (SBA) pour maximiser les retombées socio-économiques de la commande publique.
  • Résilience territoriale : relocaliser les chaînes de valeur, former aux métiers de demain, structurer les filières agroalimentaires, et instaurer un Plan National de Résilience Économique Ultramarine.
  • Intégration régionale : faire de la France Océanique un acteur diplomatique, économique et universitaire dans son environnement régional, grâce à un Erasmus ultramarin, des ZAE régionales et une stratégie touristique différenciée.

Les entreprises réunionnaises sont structurellement confrontées à des défis majeurs qui menacent non seulement leur compétitivité, mais aussi la stabilité sociale et économique de notre territoire.

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