La proposition de la Commission européenne, qui envisageait d’imposer un contrôle technique annuel aux voitures et camionnettes âgées de plus de dix ans, n’ira finalement pas plus loin. Les ministres européens des Transports ont rejeté ce jeudi 4 décembre cette mesure, qui avait suscité de vives inquiétudes chez de nombreux automobilistes.
L’exécutif européen souhaitait renforcer les exigences de sécurité routière en augmentant la fréquence des contrôles sur les véhicules anciens. Mais les États membres ont estimé que cette obligation supplémentaire représenterait une charge disproportionnée pour les particuliers, sans bénéfice clairement démontré en matière de sécurité.
Le cadre actuel demeure donc inchangé : dans l’ensemble de l’Union européenne, les véhicules doivent passer un contrôle technique obligatoire tous les deux ans. En France, comme en Allemagne, la première visite intervient quatre ans après la mise en circulation, puis tous les deux ans.
Pour les usagers, cette décision éloigne — au moins temporairement — la perspective d’un coût d’entretien supplémentaire. La Commission pourrait toutefois revenir à la charge avec une version amendée du texte, dans le cadre de ses objectifs de réduction des accidents de la route.


