Contrefaçon de vêtements : un procès d’envergure ce 22 août au tribunal de Saint-Pierre

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La justice réunionnaise se saisit à son tour du fléau de la contrefaçon. Le 22 août 2025, un procès important se tiendra au tribunal judiciaire de Saint-Pierre, dans le sud de l’île. Plusieurs prévenus y seront jugés pour détention de marchandises présentées sous une marque contrefaisante, un délit passible de lourdes sanctions.

Les faits remontent au 29 juillet 2024 et concernent des produits saisis à Saint-Louis, représentant plusieurs marques mondialement connues : Nike, Gucci, Rolex, Lacoste, Louis Vuitton. Les entreprises concernées sont engagées comme parties civiles dans cette procédure.

Ce procès marque une étape majeure dans la lutte contre les trafics de contrefaçon sur le territoire réunionnais.

Une affaire qui fait écho à celle de Blagnac, en métropole

Quelques mois plus tôt, le 31 mai 2024 à Blagnac, en Haute-Garonne, une opération de police a mis au jour un véritable réseau de vente de vêtements contrefaits. Lors d’une perquisition, plus de 600 articles de marques de luxe falsifiées ont été découverts dans une boutique clandestine aménagée au domicile d’un suspect. Trois personnes ont été interpellées.

Cette affaire a mis en lumière l’ampleur des circuits de distribution illégale, souvent bien organisés, qui alimentent un commerce parallèle florissant – en métropole comme en Outre-mer.

Une prolifération inquiétante à La Réunion

À La Réunion, les autorités observent depuis plusieurs mois une hausse notable de la vente de contrefaçons, notamment sur les réseaux sociaux. Des plateformes comme Facebook Marketplace, TikTok, Snapchat et Telegram sont utilisées pour écouler chaussures, vêtements, sacs ou montres imitant les plus grandes marques.

Certains vendeurs affichent leur activité en toute liberté, vantant même leur réussite financière à travers des publications ostentatoires. D’autres préfèrent rester anonymes, utilisant des pages sans contenu personnel mais très actives dans la diffusion de publicités pour des articles illégaux.

Face à cette tendance, les services de gendarmerie, de police et des douanes ont renforcé la surveillance numérique. Plusieurs procédures judiciaires sont en cours dans différentes communes de l’île, en particulier dans le sud.

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