Une situation pour le moins déroutante secoue l’aéroport de Santiago, au Chili : une trentaine de jambes humaines, destinées à un institut médical américain, sont bloquées depuis plus d’un an dans un hangar.
Selon La Dépêche, ces membres proviennent de dons post-mortem et étaient censés être utilisés à des fins de recherche anatomique. Mais un différend administratif entre les autorités chiliennes et américaines a empêché leur transfert. Résultat : les caisses contenant les jambes sont restées stockées dans des conditions incertaines, soulevant des questions éthiques et logistiques.
Les autorités chiliennes affirment que » les documents d’exportation ne sont pas conformes, tandis que les responsables américains évoquent une incompréhension bureaucratique. »
En attendant, la cargaison reste figée, dans un silence pesant.
Ce type d’incident soulève des interrogations sur la gestion des restes humains à des fins scientifiques. À La Réunion, où le don du corps est encadré mais encore peu connu, cette affaire rappelle l’importance de la transparence, du respect des procédures, et de la dignité des défunts.
Un an dans un hangar, ça donne le temps de réfléchir… mais pas de courir. Entre bureaucratie et anatomie, on espère que cette cargaison retrouve enfin sa destination, avant qu’elle ne prenne racine.
Source : La Dépêche
