Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la culture réunionnaise. Si vous pensiez que le maximum de l’extravagance se limitait à un défilé de Miss un peu trop sage ou à une robe de mariage en dentelle trop amidonnée, permettez-nous de vous présenter Mother Luna. Cette pionnière, avec un flair pour le spectaculaire et un sens de l’héritage qui ferait rougir un conservateur, a créé l’événement le plus chatoyant de l’île : le « Ball La Poussièr ». Après un premier succès mémorable en 2021 sur le parvis, c’est justement hier soir, samedi 13 décembre, que l’événement s’est tenu pour une deuxième édition consécutive à la Cité des Arts, transformant le lieu en une arène où le voguing a rencontré les traditions péi pour une célébration décomplexée et absolument fabuleuse.
Imaginez un instant : les bonnes vieilles traditions des bals la poussière (où l’on faisait chauffer le parquet en bois) fusionnent avec l’opulence, le sass et la démarche assurée du mouvement ballroom, né dans le New York des communautés noires et LGBT. Le résultat ? Une soirée où les « gramounes » croiseraient les vogueurs pour une compétition stylistique d’anthologie. Si Mamie avait su faire un death drop après son cari, elle aurait été là.
De la Cité des Arts au Panthéon du Slay
C’est à la Cité des Arts que Mother Luna a transformé cet essai, en mélangeant strass, paillettes et culture péi pour une célébration décomplexée. L’objectif est simple : créer un espace de libération totale, où l’on vient s’exprimer, danser, et surtout, être fabuleux sans la moindre once de jugement. C’est le carrefour où l’héritage réunionnais prend des vitamines (et des talons de 15 cm).
Le Ball La Poussièr n’est pas un simple défilé, c’est une arène. Après la première phase des « Tens » (une sorte de présélection impitoyable), place aux battles où l’originalité, le style et l’attitude sont les seuls juges. Devant le jury (où l’on retrouvait l’artiste Maya Kamaty, JF Rosemberg et l’internationale Djena Xclusive Lanvin, représentante d’une maison prestigieuse), les compétiteurs n’ont pas fait dans la demi-mesure.


Une exubérance « Mise Réunion sous stéroïdes »
Mother Luna, du haut de ses 29 ans, est formelle : le mouvement ballroom qu’elle a ramené sur l’île il y a quatre ans, c’est du sérieux. « On organise des concours de danse, de mode, de beauté sur plusieurs catégories, où la communauté LGBT+ se célèbre à travers la beauté, la célébration de soi, et la fabulosité entre guillemets, » explique la pionnière.

Et les catégories, parlons-en ! Entre le « Face » (pour le visage) et le « Body » (pour le corps), les participants mettent en avant leurs meilleurs atouts. Mais c’est sur le « Runway » que les choses s’envolent. Si vous pensiez avoir vu le summum du défilé, détrompez-vous. C’est l’équivalent d’une « Miss Réunion sous stéroïdes » où l’on « va vraiment exagérer dans les tenues, dans la démarche, » pour atteindre l’opulence la plus exubérante.




Pour ceux qui débutent, pas d’inquiétude : il y a aussi le « Baby Vog » ou le « Virgin Runway » pour faire ses premières armes avant de conquérir le monde.


Quatre ans après le tout premier événement sur le parvis de la Cité des Arts, le Ball La Poussièr est monté en gamme pour investir l’une des plus grandes salles de Saint-Denis. Une consécration pour Mother Luna et l’occasion de récompenser ceux qui ont donné un impact sur la scène locale.

Si vous avez raté ce bain de glamour et de tradition revisitée, respirez : l’événement est bien parti pour être pérennisé en décembre. Mais l’exclu du moment, c’est que la prochaine dose de voguing et de faste est déjà calée. Rendez-vous le 30 mai au Cabardock pour un autre événement, cette fois sur le thème des couleurs de l’arc-en-ciel, pour le mois des visibilités. Très festif, très jovial, et sans doute très, très fashion.





Alors, à qui le tour pour l’attitude ? Même si certains participants sont repartis sans la récompense ultime, le spectacle fut d’une qualité spectaculaire et le public, conquis, n’a pas ménagé ses acclamations pour l’ensemble des performances. L’essentiel était ailleurs : dans l’expression libre et la célébration !



La décadence totale, organisée par des pseudo artistes influencés par le wokisme de base et qui salissent leur culture avec l’argent public de surcroit.
Ah ! mon dieu seigneur ! il faut de tout pour faire un monde !!!
Enfin si zot la passe une bonne soirée ….. mardi gras chacune son bande !!!
Voilà ou vont nos impôts pour des horreurs pareils, quand le citoyen lambda smicard crève la dalle la fin du mois, au delà de ces dépenses futiles montrer a nos enfants ce qu’est notre société de dégénérée