Aux Avirons, plusieurs riverains tirent la sonnette d’alarme. Depuis plusieurs jours, des drones survolent régulièrement des propriétés privées, parfois à basse altitude, provoquant l’inquiétude des résidents. Locataires comme propriétaires évoquent un « balai incessant » d’appareils inconnus, observés en plein-dessus des habitations et des jardins.
Les habitants pointent un sérieux problème de respect de la vie privée. Beaucoup affirment se sentir observés, certains indiquant même avoir interrompu des activités extérieures par crainte d’être filmés. Plusieurs témoignages font état de survols prolongés, parfois répétés dans la même journée.
Ces pratiques, si elles sont confirmées, contreviennent aux règles strictes qui encadrent l’utilisation des drones à La Réunion. La préfecture et la Direction de la sécurité de l’aviation civile rappellent en effet que le survol d’une propriété privée sans autorisation constitue une infraction, au même titre que le filmage ou la captation d’images visant des personnes identifiables. L’utilisation d’un drone est également soumise à des limites de hauteur, de sécurité et d’enregistrement, que ce soit pour un usage de loisir ou professionnel.
Plusieurs familles envisagent désormais de déposer plainte. Les résidents demandent un renforcement des contrôles et une réaction rapide des autorités pour identifier les auteurs de ces survols jugés intrusifs. Les habitants rappellent qu’au-delà de la gêne, ces pratiques posent une question de sécurité, notamment en cas de chute de l’appareil ou de détournement d’usage.



La législation européenne des drones, via les règlements UE 2019/947 et 2019/945, établit un cadre rigoureux pour l’utilisation des drones, en fonction du niveau de risque de l’opération et du type d’appareil utilisé. Cependant, il est important de noter que, bien que des restrictions existent, l’espace aérien au-dessus d’une propriété privée n’appartient pas juridiquement au propriétaire du terrain. Ainsi, un survol est techniquement possible sans autorisation explicite du propriétaire, à condition de respecter les limites fixées par la loi, notamment en matière de vie privée et de sécurité.
Seule solution descendre ces engins qui servent souvent à de la racaille qui font des repérages pour ensuite venir cambrioler les propriétés !une carabine munie d’une lunette d’un silencieux est le réponse adaptée ! Les forces de l’ordre n’ont pas les moyens humains et techniques pour enrayer ca
Les gars utilisent ces drones pour rechercher les pieds de zamal dans la cour, où sur les terrains des habitants des hauts. À Tévelave aussi ils font ça, c’est très pratique comme système de repérage.
Avec un bon lance -pierres ou une carabine à plomb le pb serait vite réglé
ah ouais , ben si ça commence a enmerder , faut interdire les hélicos du smur, gendarmerie , et aussi les parapentes. paraît qu on voit des choses pas trop mal vue d en haut .