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Aurore Bergé au marché forain du Chaudron : une immersion entre sourires et « prix président » (Photos-Vidéos)

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Le thermomètre grimpe, mais l’ambiance est encore plus chaude au marché forain du Chaudron. Sous un soleil éclatant, entre mangues parfumées, pitayas aux couleurs électriques et grappes de letchis bien rouges, une visite n’est pas passée inaperçue. Loin des dorures parisiennes, la ministre Aurore Bergé a troqué dossiers et protocole pour un panier péi et une immersion sans filtre dans la vie réunionnaise.

Pas de visite éclair ni de distance feinte : la ministre joue la carte du contact direct. Poignées de main, selfies, échanges spontanés… la glace fond vite.

« On vous aime beaucoup, vous avez un beau sourire », lui lance un forain. 

Au détour d’un étalage, l’ambiance monte d’un cran lorsqu’un forain, non sans malice, propose à la ministre un tarif très spécial : « Le prix président, c’est comment alors ? 15 € au lieu de 15,60 €, on est toujours gagnant ! » s’exclame-t-il sous les rires de l’assistance.

Amusée par cette remise symbolique, la ministre ne se fait pas prier pour conclure la transaction. « On gagne 60 centimes, c’est pas mal hein ! » glisse-t-il en récupérant le billet tendu de la ministre qui a remercié chaleureusement son hôte pour ce moment de partage authentique.

Sourire en retour, Aurore Bergé s’arrête, écoute, questionne. Comment consommer le combava ? Jusqu’où oser le piment cabri sans brûler les papilles ? Les forains, ravis, partagent leurs secrets avec enthousiasme.

Pour tenir la cadence sous la chaleur, passage obligé par le stand de jus de canne. Pressé sous ses yeux, relevé au citron et au gingembre, le breuvage local fait mouche. « C’est très fort, c’est très bon ! » s’amuse-t-elle, déclenchant rires et commentaires, certains lui suggérant même d’en ramener un litre dans ses bagages pour affronter la grisaille métropolitaine.

Mais derrière les saveurs sucrées et l’ambiance conviviale, la réalité du terrain s’invite vite dans les échanges. Pouvoir d’achat, vie chère, protection des femmes : entre deux dégustations, les discussions se font plus sérieuses.

« C’est ça qu’il faut, rencontrer les gens, continuer dans ce contact », confie une cliente, touchée de voir une ministre prendre le temps d’écouter sans détour.

Moment plus cocasse devant un étal de fleurs : un fleuriste, visiblement conquis, tente de lui offrir ses plus belles tiges, sous les plaisanteries d’une foule amusée, certains évoquant presque une demande en mariage improvisée. Mais la ministre reste fidèle à sa ligne de conduite. Pas question d’accepter des cadeaux. Du piment aux grappes de letchis, tout est réglé de sa main. Une façon claire de rappeler que le travail des forains est leur gagne-pain et mérite respect.

Aurore Bergé repart finalement les bras chargés de produits péi, mangues, letchis, épices et même “pistache”, le sourire intact et sans doute une bonne dose de peps gingembré pour ses prochaines réunions. Un séjour placé sous le signe des rencontres et de la proximité et l’envie de revenir très vite.

Une visite qui laisse un goût sucré et épicé, et une phrase créole gravée dans les esprits, que la ministre dit avoir retenue : « Kaf lé pas in kouleur, kaf lé in valeur. »

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