Attouchements présumés sur un enfant à Maurice : un hôtel et les autorités mis en cause

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Un couple de touristes britanniques a porté plainte à l’île Maurice après avoir affirmé que leur fils de trois ans aurait été victime d’attouchements au sein d’un hôtel où la famille séjournait. Les faits présumés se seraient produits courant août et l’affaire est désormais entre les mains de la police mauricienne.

Selon les premiers éléments, les parents ont directement accusé un employé de l’établissement. La plainte a conduit à l’ouverture d’une enquête judiciaire, encore en cours, afin de déterminer les circonstances exactes et d’établir d’éventuelles responsabilités. L’hôtel concerné, géré par le groupe Beachcomber, a publié un communiqué confirmant avoir pris connaissance des allégations et assuré « apporter sa pleine collaboration » aux autorités.

« BEACHCOMBER RESORTS & HOTELS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Curepipe, le 16 août 2025

Holding Statement

Nous avons pris connaissance d’allégations relatives à un incident impliquant un mineur, survenu dans l’un de nos établissements.
Une enquête est actuellement en cours sous la responsabilité des autorités compétentes, à qui nous apportons pleinement notre collaboration afin que les faits soient établis avec rigueur et impartialité.
Dans ce contexte et par respect pour les procédures en cours, nous ne ferons aucun autre commentaire pour le moment.
Nous suivons l’évolution de la situation avec la plus grande attention, dans le strict respect du cadre légal. »

Cette affaire a aussi mis en lumière des manquements dans la gestion administrative du dossier. Deux officiers du ministère mauricien de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille ont été suspendus, les autorités estimant qu’ils n’avaient pas traité le signalement avec le sérieux et la réactivité nécessaires.

Au-delà du choc suscité par les accusations, ce dossier soulève des interrogations sur la prise en charge des victimes mineures dans les structures touristiques et sur la réactivité des services publics. L’opinion mauricienne et la communauté internationale suivent de près l’évolution de l’enquête. L’hôtel, lui, s’est engagé à respecter le cadre légal et à ne plus communiquer jusqu’à ce que les autorités aient établi les faits.

 

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