Depuis son inauguration le jeudi 28 août 2025, la nouvelle plateforme vitrée du Belvédère de Bois Court ne désemplit pas, à plus de 1 400 mètres d’altitude, elle offre une vue vertigineuse et spectaculaire sur le village de Grand Bassin, attirant chaque jour des centaines de visiteurs. Ce week-end, la fréquentation a atteint un niveau inédit, au point que certains comparent la scène à celle des parcs d’attractions en plein été.

Sur place, de longues files d’attente se sont formées pour accéder à ce point de vue unique. Les visiteurs, venus en famille ou entre amis, patientaient parfois de longues minutes avant de pouvoir avancer sur la passerelle de verre.

Jean Michel B., témoin de la scène, résume avec humour l’ambiance de la journée :
« File d’attente pour accéder au nouveau point de vue en verre, et parking du belvédère de Bois Court… on se croirait à Disneyland en juillet/août. Mieux vaut aller en semaine les amis, du moins pour ceux qui le peuvent. »

Le parking du site a lui aussi connu une saturation inédite. Les automobilistes, venus en nombre, ont parfois eu du mal à trouver une place. L’engouement est tel que certains habitants du secteur envisagent déjà que des mesures de régulation soient mises en place pour fluidifier l’accès, notamment les week-ends.

Ce succès témoigne de l’attractivité croissante du site et de l’attente qu’il suscitait depuis l’annonce du projet. Pour les Réunionnais comme pour les touristes, cette plateforme constitue une nouvelle étape incontournable, offrant une expérience à la fois sensationnelle et visuelle. La perspective d’une vue plongeante sur Grand Bassin, combinée à l’émotion de marcher sur une structure en verre suspendue dans le vide, explique cet engouement.

La Réunion se dote ainsi d’une attraction supplémentaire de dimension internationale, capable de séduire un public toujours plus large. Mais cette affluence record interroge déjà sur la capacité du site à absorber une telle fréquentation, particulièrement lors des jours de repos et des vacances scolaires.

©Photos Jean Michel B.