Affaire des Boeing 777 : l’Etat malgache se dit trahi par l’Iran pour tenter de se disculper

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Une affaire aux dimensions internationales secoue actuellement Madagascar. Cinq avions de type Boeing 777-200, initialement enregistrés sous pavillon malgache, ont été livrés à l’Iran, en violation présumée des sanctions économiques internationales. Ce transfert inattendu a déclenché une onde de choc au sein du gouvernement, qui se dit trahi et tente de se disculper.

Lundi, lors d’une conférence de presse, le ministre des Transports Valéry Ramonjavelo a exposé les premiers éléments de cette affaire aux relents de scandale diplomatique. Selon ses déclarations, les cinq appareils avaient obtenu des certificats d’immatriculation provisoires (CIP) et de navigabilité temporaire (CDN) en janvier 2025, dans l’optique d’un transfert vers le Kenya pour maintenance.

Ces autorisations ayant expiré au 17 avril 2025, les avions auraient dû, selon la réglementation, être radiés du registre malgache. Pourtant, en juin, ils ont été discrètement réorientés vers l’Iran, via le Cambodge, sans l’aval de l’administration malgache. Ce revirement de trajectoire est jugé illégal et constitue, selon les autorités, une violation flagrante des conventions internationales de l’aviation civile.

Ce transfert vers l’Iran – pays sous sanctions internationales imposées notamment par les États-Unis et l’Union européenne – soulève de nombreuses questions. Le gouvernement malgache dénonce un acte de “trahison” et affirme avoir déposé des plaintes pour atteinte à la sûreté de l’État et usage de faux documents administratifs.

Deux suspects sont activement recherchés : un ressortissant malgache et un homme d’affaires indien décrit comme proche de cercles du pouvoir. Les autorités n’ont pas communiqué leurs noms, mais assurent avoir saisi la justice.

Soucieuse de protéger son image, Madagascar a également sollicité l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour l’ouverture d’une enquête. Le gouvernement affirme vouloir coopérer pleinement avec les instances compétentes pour préserver la crédibilité du pays et l’intégrité de son registre aéronautique.

Cette affaire soulève de sérieuses inquiétudes quant aux mécanismes de contrôle aéronautique à Madagascar et aux possibles complicités ayant permis un tel détournement. Elle pourrait également avoir des répercussions diplomatiques majeures.

2 Commentaires

  1. soit disant les autorités l’a pas communiqué zot noms et dans l’article néna la photo avec le nom !!!! comme d’habitudes c’est pas claire….. ici aussi i faudrait publier la photo ban gratel qui agresse et vole domoun !!!

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