Souvenez-vous… Neuf ans plus tard, l’affaire dite « ceinture Kaporal » reste gravée dans bien des mémoires à La Réunion. À l’époque, Sylvia, la mère du jeune Alfredo, avait été placée en garde à vue après avoir corrigé son fils. Une décision qui avait provoqué un vif émoi et une mobilisation immédiate devant le commissariat de Saint-Pierre.
Pour beaucoup, Sylvia n’avait fait qu’exercer son autorité parentale. Déjà à l’époque, on dénonçait une société où punir son enfant pour une faute semblait devenir un acte répréhensible.
Dans cette affaire, la prise de parole de Me Georges-André Hoarau, avocat de Sylvia, avait aussi marqué les esprits. Il défendait sa cliente en expliquant qu’elle avait eu raison de recadrer son enfant, même si la forme — diffusée en direct sur Facebook — pouvait paraître maladroite.
Enfin, pour nuancer le débat, un auditeur s’était également exprimé sur nos ondes. Selon lui, Sylvia avait certes le droit de corriger son fils, mais cela aurait dû rester dans l’intimité familiale et non être exposé publiquement sur les réseaux sociaux.
Recadrer, punir, éduquer… jusqu’où peut-on aller en tant que parent aujourd’hui ? Le débat reste ouvert. Donnez votre avis au 0262 99 12 00.


