C’est une histoire qui bouleverse jusque chez nous. Frédéric, Réunionnais, nous a appelés le cœur serré : dans le Doubs, à Pouilley-Français, son oncle éleveur vit l’un des pires moments de sa vie.
Alors qu’un cas de dermatose nodulaire bovine a été détecté dans son cheptel — une maladie transmise par une simple piqûre de mouche — les services vétérinaires ont décidé l’abattage total de ses 83 vaches, au nom du principe de précaution.
Pour la famille, c’est incompréhensible : les bêtes étaient vaccinées, suivies, et aucune n’était malade, à part une seule.
Malgré un recours d’urgence, la décision est tombée… et l’abattage a été réalisé hier soir, dans la foulée.
Frédéric raconte avec émotion l’arrivée massive des forces de l’ordre, l’impuissance de son oncle et la violence de la scène.
Une affaire qui interroge :
jusqu’où peut aller le principe de précaution ? Et qui accompagne les familles quand tout s’effondre ?
Abattage de 83 bovins à Pouilley-Français : le neveu de l’éleveur raconte tout sur Free Dom
L’atmosphère était électrique ce mardi matin à Pouilley-Français, où plusieurs centaines de personnes se sont massées autour d’une exploitation agricole menacée par un abattage sanitaire. L’éleveur, dont le troupeau est touché par un cas de dermatose nodulaire bovine, voyait 83 de ses animaux promis à l’élimination. Dès l’aube, des soutiens venus de toute la région, parmi lesquels des militants de la Confédération paysanne et de Coordination rurale, ont afflué pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « décision aveugle ».
Sur les ondes de Radio Free Dom, le neveu de l’éleveur, actuellement à La Réunion, a fait part de la profonde inquiétude de son oncle, âgé de 73 ans qu’il décrit comme « épuisé » par la situation et déterminé à éviter ce qu’il considère comme un drame inutile. L’agriculteur plaidait encore ce matin pour transformer son exploitation en « ferme test », rappelant que ses bêtes avaient été vaccinées.
Les forces de l’ordre, déployées en nombre aux entrées du village, ont tenté de contenir la foule. Deux personnes ont été interpellées, tandis que le préfet du Doubs a imposé une interdiction stricte de manifester, de circuler et de stationner avec des engins agricoles jusqu’à ce soir. Malgré deux recours déposés en urgence devant le tribunal administratif, la tension reste vive autour d’une décision jugée « incompréhensible » par les opposants.



Si c’était à la Réunion, comme en France, le préfet et même le président de la république aurait ordonné l’abattage , mais en France envoyé à l’équarrissage et à la Réunion, servir à alimenter les sauvages, comme dans toutes les autres colonies.
Commentaire stupide et sans intérêt