À La Réunion, un habitant sur deux vit de l’argent public : symptôme d’une pauvreté devenue structurelle grâce à l’argent public : jusqu’où peut-on aller ?

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La statistique nationale fait déjà débat : un Français sur deux dépend aujourd’hui de l’argent public pour vivre. Mais à La Réunion, cette réalité prend une dimension encore plus brutale. Sur l’île, où la pauvreté touche près de 40 % de la population et où le chômage des jeunes reste l’un des plus élevés de France, la proportion de ménages vivant grâce aux prestations, aides, salaires publics ou retraites dépasse largement la moyenne nationale.

Retraites, RSA, allocations familiales, AAH, aides au logement, contrats aidés, salaires de la fonction publique, indemnisation chômage… Une grande partie des foyers réunionnais repose directement sur des ressources financées par l’État. Ce modèle permet d’éviter le basculement de milliers de personnes dans la misère absolue, mais il pose une question centrale : que se passe-t-il lorsqu’une société ne peut plus vivre que grâce à la redistribution ?

L’économie locale reste fragile, insuffisamment créatrice d’emplois et dépendante des transferts financiers venus de l’Hexagone. Cette situation entretient un cercle difficile à briser : pauvreté élevée, dépendance accrue, absence d’alternative économique solide, et un sentiment de déclassement qui progresse dans toutes les communes.

Certains y voient un filet de sécurité indispensable. D’autres parlent d’une impasse, où la solidarité nationale compense l’abandon économique, mais sans offrir de perspectives. Sur le terrain, les témoignages sont encore plus directs : de nombreuses familles affirment qu’un emploi, même peu qualifié, ne leur permettrait pas de vivre correctement sans complément d’aides.

La question n’est plus seulement budgétaire ou politique : elle devient sociétale. Peut-on durablement maintenir un modèle où la moitié d’une population — parfois plus — dépend pour vivre de l’argent public ? Et surtout : La Réunion peut-elle sortir de cette situation sans un changement profond de stratégie économique ?

Au moment où l’État parle de rigueur, de baisse de dépenses ou de recentrage des aides, la crainte grandit : si la redistribution baisse, c’est tout un pan de la population réunionnaise qui pourrait basculer. Le sujet est explosif, mais impossible à esquiver.

Le débat est désormais ouvert, et il concerne directement l’avenir de l’île.

9 Commentaires

  1. ne mettez pas les retraités dans le même panier que les cassos. eux ont travaillé parfois durement et ont cotisé pour avoir un maigre pécule en comparaison des femmes qui font des gosses et qui cumulent pour certaines pour de 3000 euros par mois alors que le retraité touche 1400 euros.

  2. Les Réunionnais doivent être prioritaire sur un emploi à compétence égale.
    Tout le monde le sait le nerd de la guerre c’est le travail donc l’argent.
    Nous vivons sur un petit territoire et le jour où l’état Français coupera les vannes Financières, la Réunion à ce moment là deviendra indépendante par défaut.
    Alors une nouvelle route s’ouvrira devant elle, un nouvel avenir certes qui sera très difficile au départ c’est certain.

  3. J’ai toujours visionné, et dire à beaucoup de mes amies, ne faites pas çà, change de modèle de vie, elles sont assistées, je dirais, sans mépris, ses enfants sont parfois dans la détresse, y achète grosse berline, la simplicité n’ existe pas pour eux. Dommage, quelles souffrances pour ses enfants. Espérant que la présidente de la Région décidera de supprimer L’ OCTROI MER pour équilibrer le budget de ces familles. La PRIME DES MAIRES injectée dans une caisse rectificative , sur pièce identité que les grands libre service puisse pouvoir servir les familles nombreuses de la nourriture pour les enfants en fin d’ année. Monsieur le PRÉFET de la RÉPUBLIQUE recevez, s’ il vous pour ses pauvres enfants. Que les parents, leurs conxience se réveille .

    • Vous parlez de financement directement venu de l’hexagone. Vous pourriez parler de l’octroi de mer qui sert à financer l’auto budgétaire de l’île et de la ZEE( zone économique exclusive) qui rapporte à la France 64 milliards d’euros chaque années ? La Réunion n’est pas pauvres, ce sont les élus, les colons et toutes autres expatriés qui viennent d’ailleurs en terre conquis et qui créer leurs petits clans pour appauvrir les petits Réunionnais. Maintenant nous savons que l’île ne peut pas tous accueillir et tous financers. Que font nos députés et sénateurs pour tirer la sonnette d’alarme ? Rien du tout tant que leurs ventres seront plein, ils se foutent si la population crève de faim. Moi j’ai une question pour nos chères élus Madame, Monsieur qu’attendais vous pour instauré un contrôle du flux migratoire à la Réunion et le gel des prix dans les grandes surfaces ?

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