À Villers-Allerand, dans la Marne, un homme de 87 ans mène une action peu commune mais profondément symbolique : une grève de la faim pour protester contre le bruit incessant d’une plaque d’égout située devant son domicile. Théophile, ancien ingénieur et habitant du village depuis plus de 50 ans, ne supporte plus les nuisances sonores causées par les passages de véhicules sur cette plaque métallique.
Depuis plusieurs jours, il s’installe chaque matin sur le trottoir, avec une pancarte et une chaise, refusant de s’alimenter tant que le problème ne sera pas résolu. Pour lui, ce bruit répétitif est devenu insupportable, perturbant son sommeil et sa tranquillité.
« Ce sera l’enfer tant que ce ne sera pas fini définitivement », confie-t-il à France 3 Grand Est.
Malgré plusieurs signalements auprès de la mairie et des services techniques, aucune solution durable n’a été apportée. Théophile espère que son geste pacifique mais radical attirera l’attention des autorités et des médias, afin que des travaux soient enfin engagés.
Son action soulève une question plus large : comment les collectivités locales prennent-elles en compte les nuisances du quotidien, surtout lorsqu’elles touchent les personnes âgées ou isolées ? Le cas de Théophile rappelle que derrière chaque plaque d’égout, chaque bruit urbain, il peut y avoir une souffrance silencieuse.
Source : France3 Grand Est


