Ils ont osé partir, ils ont grandi, ils ont réussi. Depuis 1965, le CNARM créé par Michel Debré, accompagne les Réunionnais dans leurs parcours professionnels, personnels et humains. En ce 17 juillet, dans l’hémicycle du Département, témoignages et émotions ont rythmé la célébration des 60 ans d’un outil devenu essentiel.
Aux côtés des anciens candidats revenus au pays, des familles et des partenaires institutionnels, le président du CNARM Bernard Picardo a salué cette mobilisation collective :
“Le CNARM a pu changer leur vie professionnelle… mais aussi souvent des vies familiales.”
L’écosystème CNARM : une réussite partagée
Au-delà de l’institution, la réussite du CNARM repose sur un réseau de professionnels et de partenaires engagés : accompagnateurs, entreprises, équipes d’accueil à Paris, collectivités locales et organismes de formation. Ce sont eux qui, chaque jour, facilitent les départs, consolident les parcours, et accueillent les retours.
L’événement a été marqué par la présence de personnalités locales, de représentants du Département et de la Région, ainsi que des équipes métropolitaines qui assurent l’accompagnement terrain. Des voix ont aussi été données à d’anciens candidats, devenus eux-mêmes mentors, employeurs ou animateurs associatifs.
Des parcours exemplaires et des modèles d’avenir
Parmi les visages marquants :
- Sébastien Andichy, parti en 2011, revenu en 2016, aujourd’hui chef d’entreprise et engagé auprès des jeunes : “J’essaie, à mon échelle, de faire un petit peu ce que le CNARM fait : aider les jeunes talents à vivre de leurs rêves.”
- Alicia Azouz et Yassime Marcely, tous deux récemment recrutés par Transdev, incarnent une jeunesse prête à saisir les opportunités de mobilité tout en conservant un lien fort avec leur île.
Vers les prochaines décennies de mobilité
Avec 1 500 Réunionnais accompagnés chaque année, le CNARM ne cesse de se réinventer. Digitalisation, relais en métropole, diversification des secteurs. L’avenir s’écrit avec audace, pour que chaque Réunionnaise et chaque Réunionnais puisse choisir son parcours, avec un soutien solide.
Et à entendre les témoignages partagés cet après-midi, ce ne sont pas seulement 60 années qui ont été célébrées, mais 60 000 espoirs réalisés.
